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Notre engagement

"Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé". Dixit le renard dans le "Petit Prince" de Saint-Exupéry.

Aimer un animal est une responsabilité qui peut nous amener à une remise en question dans notre fonctionnement. S'engager envers lui, c'est assurer son bien-être et l'accompagner jusque à son décès.

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Lorsque nous n'assumons pas nos responsabilités, l'animal peut se retrouver en  situation de détresse. Voici quelques situations.

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L'animal séparé de son gardien

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Un animal peut tomber en dépression au décès de son gardien si le lien qui les unit est fort. Si certains chiens réagissent fortement jusqu'à se laisser mourir de chagrin, les chats peuvent eux-aussi être bouleversés. Face à ce constat, il est impératif de nous préoccuper de l'avenir de nos animaux si notre santé est fragile ou si nous vivons seuls. Lors d'un décès ou d'un banal accident, avoir anticipé pour s'assurer qu'un ami est prêt à prendre le relais en cas de nécessité est sécurisant.

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La réalité est tout autre, et il est décourageant de constater que peu de personnes prennent des dispositions pour leur fidèle compagnon, en cas de départ en maison de retraite ou de décès. La famille a rarement des égards pour l'animal vieillissant de ses parents. Si certains ont la chance d'être confiés à un proche ou une connaissance, leur tristesse n'en est pas moins grande, car ils manquent de compréhension face à leur nouvelle situation.

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D'autres sont déposés dans des refuges et associations ou mis à la rue. Livrés à eux-mêmes, ils cherchent désespérément une main secourable avec l'espoir d'être nourris ou accueillis dans un nouveau foyer. Les plus malchanceux, abandonnés en fourrière, seront euthanasiés à la fin du délai légal de huit jours. Dans cet endroit, l'animal, en cage, ressent l'affliction de ses compagnons d'infortune. Sans repères et en terrain inconnu, son désespoir est incommensurable et il vit l'abandon comme une trahison en se questionnant : « Pourquoi suis-je là ? J'ai peur, j'ai faim, il fait froid, que de bruit autour de moi. Que va t-il se passer ? Ai-je mal agi ? Pourquoi celui que j'aimais n'est-il pas là pour me protéger ? ».

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Ce n'est pas parce que notre vie subit des bouleversements que nos compagnons doivent en faire les frais. Quel que soit leur âge, ils peuvent incontestablement faire le bonheur d'autres gardiens. Nous nous devons de prendre des dispositions en leur faveur afin qu'ils poursuivent sereinement le cours de leur vie.

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La maltraitance

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Nous connaissons tous des exemples de maltraitance comme la faim, la déshydratation, des infections parasitaires, un collier trop serré, un abri inadéquat, ou des manques de soins vétérinaires.

 

Qu'en est-il de la maltraitance passive et quand devenons-nous maltraitants ? Mon point de vue est que nous le sommes tous, à des degrés divers, dès que nous imposons nos valeurs ou n'offrons pas à un animal ce que sa nature ou son espèce exige. Voici quelques exemples qui me viennent à l'esprit :

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  • Obliger un grand chien à vivre dans un studio sans avoir la possibilité de lui offrir de longues balades ou de le sortir suffisamment

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  • Il en va de même lorsque nous ignorons ou mettons à l'écart l'animal de la famille parce qu'il est âgé, qu'il sent mauvais ou qu'il est incontinent.

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  • À la demande des consommateurs véganes et/ou végétariens, le marché de la croquette pour animaux, correspondant aux principe de ces derniers, est florissant. Mais ces nouveaux produits sont-ils vraiment adaptés et ne sont-ils pas contre-nature pour certaines espèces ? Soumettre un chat à un régime végétarien met en péril sa santé, car son métabolisme exige de la viande pour fonctionner correctement.

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Bien des erreurs seraient évitées si nous prenions le temps de nous renseigner sur la véritable nature et les besoins de l'animal avant de passer à l'acte.

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Le Syndrome de Noé

Sauver et collectionner des animaux parce qu'on pense qu'on est les seuls à pouvoir en prendre soin relève d'une pathologie appelée le Syndrome de Noé.

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Voici la définition du site de Syllogomanie : Le syndrome de Noé, « animal hoarding » en anglais, est un trouble qui se définit par une accumulation excessive d’animaux de compagnie dans un même lieu et dans un même temps, souvent des chats et des chiens. La personne qui souffre de ce problème ressent le besoin irrépressible de sauver des animaux, toujours plus d’animaux, sans avoir les moyens de les assumer, ni forcément de leur procurer les soins nécessaires. Ces hommes ou ces femmes sont souvent persuadés d’avoir un don particulier pour comprendre les animaux recueillis. Ils se sentent investis de la mission de les protéger et les sauver. Les hoarders, comme on les appelle parfois, pensent être les seuls à pouvoir le faire.

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Aimer les animaux, c'est bien, mais faisons preuve de discernement et de cohérence.

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